En 2005, quand l'ouragan Katrina a provoqué des coupures d'électricité et que le maire, Ray Nagin, a ordonné l'évacuation de la ville, plus de mille trois cents délinquants sexuels fichés en ont profité pour disparaître des écrans radar. Aujourd'hui, trois ans plus tard, huit cents sont toujours introuvables. Or, tout le monde sait que les natifs de La Nouvelle-Orléans n'aiment pas rester éloignés de chez eux. a fait potentiellement beaucoup de pervers dans nos rues. Jeune journaliste pour le Times-Picayune, Nola Céspedes se voit enfin confier un sujet sérieux, sur la réinsertion des criminels coupables de viol ou de pédophilie. Peut-être trop sérieux, alors que La Nouvelle-Orléans connaît une série de disparitions de jeunes filles, toutes retrouvées mortes dans le Mississippi après avoir été violées et mutilées...

Dans un monologue adressé au plus jeune de ses trois fils, Louis Catella se raconte. L'usine d'abord, omniprésente : les Fonderies et Aciéries du Midi où il entre à 16 ans, s'épuise dans la fournaise des pièces à produire, mène la lutte syndicale en 68 pour que triomphent les idéaux de la Gauche. Le chef de famille charismatique ensuite : l'amour de Rose, la 2 CV bleu glacier sur la route des vacances, l'éducation des fils, les cours d'orthographe à 40 ans pour passer enfin le certificat d'études... Mais l'autobiographie qui se met en place est pipée. En juillet 74, Louis Catella meurt au travail, écrasé sous un moule de plusieurs tonnes. Et pourtant le monologue impossible se poursuit, retraçant les étapes du deuil infini, le passage à l'âge adulte de ce fils qui n'avait que 7 ans au moment du drame. Pour lui, la figure paternelle est une mythologie façonnée par les souvenirs et les mots des autres, une rengaine unanimement élogieuse que l'on ressasse pour tromper le silence. Derrière la parole de Louis, apparaît peu à peu l'imposture du fils et un autre parcours. Celui d'un intellectuel plutôt bourgeois, cherchant la vérité, tiraillé entre le désir d'échapper à l'encombrant fantôme paternel et la peur de trahir. Ce roman bouleversant, composé dans une langue virtuose et entêtante, associe la chronique de la France ouvrière des années 60-70 et le récit intime de l'absence, de la mauvaise conscience, la fierté et la honte mêlées des origines prolétaires.

En posant les yeux sur ce tableau de Matisse, Marion ignorait quels terribles secrets elle allait déterrerà Étudiante en droit et en histoire de l’art, Marion revient à Apt auprès de ses parents à l’occasion d’un stage chez Fabien Goldberg, notaire et homme politique à la carrière prometteuse. Troublé par le charme et l’enthousiasme de la jeune fille, celui-ci l’invite dans le domaine familial et lui fait admirer quelques peintures de grands maîtres. Une toile de Matisse retient l’attention de Marion. Ce Soleil couchant à Collioure ne fait-il pas partie des œuvres d’art disparues pendant la Seconde Guerre mondiale ? Quel que soit le mystère qui se cache derrière cette découverte, il va bouleverser le destin de Marion et de ceux qu’elle aimeà

Quand Lou s’envole pour New York, elle est certaine de pouvoir vivre pleinement cette aventure malgré les milliers de kilomètres qui la séparent de Sam. Elle rejoint la très fortunée famille Gopnik, se jette à corps perdu dans son nouveau travail, et découvre les joies de la vie new-yorkaise. C’est alors que sa route croise celle de Joshua, un homme qui éveille en elle des souvenirs enfouis. Troublée par cette rencontre, Lou s’évertue à rassembler les deux parties de son cœur séparées par un océan. Mais les lourds secrets qui pèsent sur elle menacent de faire voler en éclats son fragile équilibre. Le moment n’est-il pas venu de se demander qui elle est vraiment ?

Et si, après avoir été chassée par la Fourmi, la Cigale devenait chanteuse et se taillait un beau succès ? Et si le Lièvre aux pieds agiles profitait de ses talents de coureur pour tirer la Tortue d'un mauvais pas ? Et si le Loup promettait de laisser les agneaux du berger tranquilles. Et de devenir végétarien ?

Reconnaître un arbre et identifier sa feuille n'est pas forcément évident pour les tout-petits, mais cela devient plus facile quand on le fait en s'amusant ! Cet imagier photo tout carton se découpe en 20 doubles pages. Sur chacune, une grande photo à l'italienne de l'arbre, accompagnée d'un cartouche avec son nom, une photo de sa feuille et une information tantôt sur son apparence, son environnement, tantôt sur son utilisation, sa spécificité... Tout se mange dans le tilleul ! Les fleurs deviennent infusions, les feuilles salades, farine ou thé, et la sève peut être transformée en sirop. Les éléphants adorent le tronc gorgé d'eau du baobab, qui peut être très, très gros. On l'appelle aussi arbre bouteille à cause de sa forme. Chaque photo a été choisie à la fois pour son intérêt graphique, affectif et informatif, tout en privilégiant la diversité. Les arbres. Les français : Le tilleul, le chêne, l'aulne, le bouleau, le ginkgo, l'érable, l'hamamélis, le mimosa, le peuplier, le hêtre, le frêne, le sapin, le buis, le marronnier, le saule pleureur, le charme. Les exotiques : le palétuvier, le baobab, le séquoia géant, le palmier.

Arc-en-ciel, le plus beau poisson des ocÂeans, sauve un petit poisson perdu seul face au requin et finit par l'accueillir au sein de la communautÂe.

Arc-en-ciel et ses amis vivent heureux au fond de l'océan. Mais l'un d'eux accuse la baleine de manger toute leur nourriture. C'est la dispute ! En voyant combien cette querelle les rend malheureux, Arc-en-ciel décide de faire la paix.

Blacksad, le chat détective privé enquête sur la disparition d'une enfant de couleur. La mère de l'enfant, Dinah travaillait pour Karup, le chef de la police et de la société WASP (White Anglo-Saxon Protestant). Blacksad pense qu'il y a un lien entre cette disparition et les agissements de cette organisation...

Argento, le petit poisson d'argent, pense que le monde est une goutte d'eau GI-GAN-TESQUE. Il n'avait jamais entendu parler de la terre jusqu'au jour où il rencontre Péli, le pélican. Péli lui propose de découvrir les endroits secs, que l'on appelle les continents, où vivent des créatures qu'Argento n'a jamais vues. Et il remplit son bec d'eau pour emmener le petit poisson. A partir de 4 ans.

Il était une fois dans la mer profonde, un tout petit poisson argenté qui s?appelait Argento. Il avait plein de frères et de soeurs, de cousins et de cousines, qui nageaient toujours ensemble, comme s?ils n?étaient qu?un seul poisson. Argento aimait nager seul, au loin.Un jour, Argento vit une grande masse noire. Et au milieu de la grande masse noire, un oeil le regardait.

Un grimoire poussiéreux plein de surprises.